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musique jeu video
26 janvier 2015

Visite de l'Exposition Capitaine Futur le Mardi 27 Janvier à la Gaîté Lyrique

Mardi 27 Janvier 2015, nous avons visité l'exposition "Capitaine Futur" au Musée de la Gaîté Lyrique.
Cette exposition nous invite à plonger dans les profondeurs de l'ordinateur.

Nous avions une heure pour parcourir l'exposition et une heure pour rencontrer le compositeur d'une musique de jeu video.

Nous n'avons pas eu le temps de tout faire en trois quart d'heure, mais nous avons vu quand même pas mal de choses : 

- Coffee Cup Vortex (d'Antony Hall) : c'est une tasse à café (celle de Capitaine Futur) qui semble se remplir de façon continue.

- Les tables à dessiner (de Guillaumit) : ce sont des dunes de sable sur lesquels sont projetés des organismes vivants (poissons, etc) de différentes tailles dont nous pouvons détourner la course en mettant nos mains sur les dunes.

- Light Leaks (de Kyle McDonald et Jonas Jongejan) : C'est une grande salle sur les murs de laquelle sont projetés des millions de points lumineux et il y a des boules à facettes au plafond qui reflètent la lumière, nous avons couru dans l'obsurité sur les lumières qui font des cercles lorsqu'on passe au milieu. Il y a une musique synthétique dans la pièce qui réagit à notre passage.

- Murmur (de Chevalvert, 2roqs, Splank, et Polygraphic) : Ce sont des coquillages géants, lorsqu'on produit un son il y a une lumière qui ricoche sur le mur en face et produit des sons et des formes géométriques qui ressemblent à des toiles d'araignées et des points qui s'agglutinent.

- Ink Drip (d'Antony Hall) : c'est un encrier dont un fil sort avec des gouttes d'encre qui font un mouvement perpétuel.

- Starfield (de Cyril Diagne) a été un de nos préférés : c'est une balançoire en face d'un mur rempli de points lumineux comme une galaxie, et lorsqu'on se balance, on pénètre dans un autre monde, comme si les étoiles nous ouvraient un passage parmi elles.

- Wave Shells (de Lucky Dragons) : ce sont des coquillages sur une petite table reliés à des haut-parleurs, lorsqu'on bouge les coquillages, on produit des sons ensemble.

- Animated Field (de Justin Lui) : c'était une forêt d'algues lumineuses très fines, et lorsqu'on la traversait, les algues s'allumaient en rouge.

- Chroma Perspectio (de Bruyant) : C'est un jeu video coopératif de réflexion.
Nous devions rencontrer le compositeur, mais en fait il était absent, mais nous avons pu interviewer les deux concepteurs du jeu.
Ils nous ont dit que c'était un jeu coopératif, de réflexion, conçu sur 3 niveaux seulement pour être sûr que tout le monde puisse jouer un moment, on peut jouer seul, ou à deux, trois et maximum quatre personnes.
Le jeu est actionné par 4 lampes de poches (en fait ils nous ont appris que c'étaient des manettes de wii qu'ils avaient désossées et transformées en lampes pour évoquer l'exploration.) 
Sur l'écran il y a des formes géométriques (des prismes) qu'il faut manipuler ensemble pour réaliser un parcours géométrique en reliant des points dans le bon ordre, il y a quatre couleurs différentes, une pour chaque lampe, qui doivent se centrer sur le prisme blanc pour se synchroniser.
C'est un jeu où tout le monde peut arriver au milieu et s'unir aux autres, même si on ne les connaît pas. Ils ont dit que c'était pour faire ressortir l'idée de coopération entre les êtres humains pour réaliser quelque chose.

Le décor est fait d'images de synthèse (par exemple, des chats, des pyramides pour évoquer l'Egypte).
La musique a été conçue par des logiciels audio avec un ordinateur. C'était une musique de fond, mais lorsqu'on actionne les manettes, on produit également des sons à chaque mouvement.

Ce jeu a été conçu exprès pour l'exposition. Il devait être en rapport avec l'exploration de mondes.
Chroma est en rapport avec la couleur (chaque lampe ayant une couleur), et Perspectio en rapport avec la notion de perspective. Il y a un jeu sur la 3D et les changements de points de vue dans l'image.

Nous avons demandé aux concepteurs s'ils pourraient commercialiser ce jeu. Ils nous ont répondu que si c'était commercialisé, ce serait pour la Wii. Mais que sinon, ils pouvaient le proposer à d'autres expositions en rapport avec le numérique ou l'exploration d'univers.

Nous leur avons demandé ce qu'ils avaient fait comme études, ils ont répondu qu'ils étaient ingénieurs, qu'ils avaient fait des études d'informatiques, et que leur travail débordait sur l'aspect artistique du métier. Ils ont d'abord réfléchi au jeu avec l'artiste qui a inventé l'installation, avec un graphiste, puis avec le compositeur, puis ils sont venus travailler au Musée en résidence d'artistes pour réaliser la partie technique.

- Nous avons terminé en passant par le sas de décompression  (de Sylvain Quément) : C'est une pièce dans laquelle une musique de méditation et une voix de synthèse nous font entrer dans un univers de calme et de détente, là aussi la musique est conçue par un logiciel. Nous avons pris un fou rire, parce que nous n'avions pas tous la place de nous asseoir, et que la voix a demandé à un moment de "toucher le nez de son voisin" et de "lui passer la main derrière le dos", et que ce n'était pas pratique les yeux fermés.

Nous avons bien aimé l'exposition, certains d'entre nous y retourneront ce weekend avec leur famille pour en profiter pleinement.
Nous aurions bien aimé rencontrer un compositeur de musique de jeu video. Peut-être cela sera-t-il possible une prochaine fois.

La classe de 4ème C

 

 

 

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